Grands Motets pour Louis XV | Gervais
« Les cinq solistes sont escortés par des instruments obligés et par le Chœur du Concert Spirituel, qui les soutient ou leur donne la réplique - le latin est prononcé à la française, avec des « u » pointus -, tandis que l'orchestre alimente passionnément le drame. »
Télérama - 05 octobre 2022, Sophie Bourdais
Informations
Produit chez le Label Château Versailles Spectacles
Coproduction AIDA-Festival Berlioz, Le Concert Spirituel, Outhere Music France
Enregistré en juin 2019 à la Chapelle Royale du Château de Versailles dans le cadre de la saison de Château de Versailles Spectacles
Programme coproduit par Bru Zane France, AIDA-Festival Berlioz, Le Concert Spirituel.
Sortie le 09 septembre 2022
Durée CD : 57'21
Livret disponible en >> ligne
Distribution
Marie Perbost
Déborah Cachet
Benoît Arnould
Nicholas Scott
Paco Garci
Chœur Le Concert Spirituel
Orchestre Les Ombres
Direction Sylvain Sartre
Un inconnu vous dévoile les fastes de la Chapelle Royale de Louis XV : Charles-Hubert Gervais en fut le Maître de Chapelle dès 1723, et représente donc parfaitement la splendeur de la musique sacrée à la Cour de Versailles. Héritier des grandes fresques de Lully et Lalande, Gervais est avant tout un compositeur d’opéra, et son style dramatique fait vibrer ses Grands Motets de couleurs italiennes. Chez ce protégé du Régent Philippe d’Orléans dont il fut le musicien favori durant deux décennies, puissance d’évocation et pompe versaillaise prennent aussi pour parure le style galant. Servi comme un Roi par des interprètes magnifiques, voici Gervais tout à la gloire de Versailles !
L'année de composition des motets enregistrés ici n'est pas précisément connue. Si le Jubilate Deo ChG.55 (psaume 100) était qualifié de « nouveau » en janvier 1740, le Miserere mei, Deus ChG.61 (psaume 51) et le Super flumina Babilonis [sic] ChG.65 (psaume 137) figuraient déjà au répertoire de la Chapelle du Roi avant cette date.
Parmi ces motets, le Jubilate Deo et le Super flumina Babilonis paraissent avoir été très appréciés puisqu'ils furent chantés devant Sa Majesté jusqu'en 1792, tandis que d'autres – dont un Beatus vir et un Cantate Domino – reçurent les applaudissements chaleureux du public du Concert Spirituel entre 1736 et 1738, notamment en raison des pages confiées aux voix solistes (« récits ») que Gervais « composoit très-bien».