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Scénique

Le Sicilien ou l'Amour peintre de Molière et Lully

Saison

2022/2023

Comédie-ballet mise en scène

Plateau Sicilien Scene Comedie Ballet Moliere Lully

Comédie-ballet en un acte.

Distribution

Vincent Tavernier Mise en scène et direction artistique
Les Malins Plaisirs

Marie-Louise Duthoit Assistante à la mise en scène

Le Concert Spirituel Instrumentistes et Chanteurs

Marie-Geneviève Massé Chorégraphie
Cie de danse L’Eventail
Olivier Collin Assistant à la chorégraphie

Claire Niquet Décors
Erick Plaza-Cochet Costumes
Carlos Perez Lumières

Avec

Clément Debieuvre Haute-contre
François Joron Taille
François Héraud Basse-taille


Comédiens des Malins Plaisirs
Danseurs de la Cie de danse l'Eventail
Quatuor Le Concert Spirituel
Nathalie Petibon, Renata Duarte, Johanne Maitre, Vincent Blanchard Flûtes et hautbois (en alternance)
Lucile Tessier Basson et direction sur scène
Simon Waddell, Victorien Disse, Albane Imbs Théorbe (en alternance)

Programme

Production

Coproduction Les Malins Plaisirs, Le Concert Spirituel, L'Eventail, Angers-Nantes Opéra, Le Grand T de Nantes, l'Atelier Lyrique de Tourcoing, les Opéras de Massy, Reims et Grand Avignon, le Centre de musique baroque de Versailles, le Théâtre Montansier de Versailles, La Barcarolle - Théâtre du Pays de Saint-Omer, le Théâtre Alexandre Dumas de Saint-Germain-en-Laye, et la ville du Touquet-Paris-Plage.

Durée

1h

sans entracte

Crédit photo

Hélène Aubert

Informations complémentaires

Opéra chanté en français

Saisons

Hélène Aubert

Comédie-ballet en un acte

Le Sicilien doit sa brièveté à sa place dans l’immense et somptueux Ballet des Muses, dont il n’était qu’une des quatorze « entrées » – mais la toute dernière, donc le « clou ». En à peine une heure, Molière et Lully se surpassent. Tous les codes de la comédie de cour y sont respectés : la place prioritaire de l’intrigue amoureuse dans le ton galant, le raffinement des modes d’expression, et, bien entendu, l’exaltation de l’excellence française ! Mais les deux complices, toujours experts dans l’art de savoir jusqu’où aller trop loin, n’hésitent guère à y mêler les joyeusetés de la farce (avec « turqueries » à la clé et divertissement burlesque en sabir), l’ironie quant aux prétendues caractéristiques nationales (y compris françaises…) et la poursuite de leurs recherches sur le genre.

Molière, en particulier, y teste un mode d’écriture dramatique extrême. Sa prose – toujours musicale – atteint ici un raffinement unique dans son œuvre. Toute entière composée de vers blancs, d’échos et d’assonances, la langue assignée aux comédiens est en parfaite adéquation avec l’univers musical à laquelle elle s’intègre subtilement.

Argument

La scène est en Sicile – soit, dans l’esprit du temps, une contrée exotique et ensoleillée, propice à toute fantaisie ; le creuset plus ou moins fantasmé où se croisent et se mêlent toutes les nations du pourtour méditerranéen ; une terre, enfin, où les passions sont réputées violentes et la jalousie des natifs proverbiale. Le jeune Adraste, digne représentant de l’excellence française et de sa galanterie bien connue (Cocorico !), s’est follement épris de la belle Isidore, la captivante esclave grecque du sévère Sicilien Don Pèdre – lequel, bien entendu, la destine à sa couche. Comment Adraste, que la garde obsessionnelle du jaloux empêche de communiquer avec sa belle, pourra-t-il savoir si ses sentiments sont partagés par la belle Isidore ? Avec l’aide de son esclave turc Hali (le fourbe de service, mais pas bien dégourdi pour autant), le jeune homme va entreprendre une série de ruses… galantes.

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